Program Notes in English:
"L'Arbre de Vie" for mixed Sextet was written for the Ensemble "L'Arbre à Oreilles" and dedicated to Miss Elise Griffon.
The title of this work comes from a painting by the French Naif painter Séraphine Louis (often called "de Senlis"), which is now in the Municipal Art Museum of The City of Senlis. Seraphine was a deeply mystic person whose painting of flowers and tree are highly charged with spirituality. The painting in question is an image of a tree soaring into a night sky. In the middle of the image, a strange flower seems to be a kind of eye which stares back at the observer.
The work opens with the three wind instruments in a motet-like texture which are supported by the three stringed instruments which play rising scalar ostinati in independant rythmnic patterns, which are based on Azeri Mugham modes. A second section features "hocketed" passages for the winds with melodic interjections by the three stringed instruments. A Unison climax leads to a repeated twelve bar poly-tonal improvised section. Finally the mounting ostinati lead the ensemble higher and higher to fade off in the silence of the night sky
Notes en Français:
"L'Arbre de Vie" pour Sextuor est écrite pour l'ensemble "L'Arbre à Oreilles" et dédiée à Mademoiselle Elise Griffon.
Le titre de cette oeuvre vient d'un peinture de l'artiste naîf Séraphine Louis (dîte "Séraphine de Senlis"), qui se trouve actuellement dans la musée municipale de la ville de Senlis, France. Séraphine était très mystique et ses toiles des fleurs, fruits et d'arbres on une charge spirituelle très forte. "L'Arbre de Vie" est une image d'un grand tronc d'arbre vue d'en bas qui monte vers un ciel de nuit. Au mileu de la toile, une étrange fleur semble prendre la forme d'un oeil qui regarde l'observateur.
L'oeuvre commence avec les trois instruments à vent traité en motet à trois voix avec les trois instruments à cordes qui soutennent les vents dans trois ostinati montants et rythmiquement independants qui sont dérivée des modes mougham azeris. La passage suivante utilise une écriture interposé pour les vents qui soutiennent les interjections mélodiques des instruments à cordes. Après une mélodie doublée à trois octaves entre l'hautbois, la trompette et la violoncelle, une passage polytonale improvisée de douze mesure est répétée. Finalement, les ostinati du debut reviennent pour permettre toute l'ensemble de monter de plus en plus haut afin de disparaître dans le "ciel du nuit".